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ARCHIVES 2014-2013. (accédez aux articles archivés en cliquant sur ce titre)
Les membres de l’Association des amis du patrimoine historique de Turboméca veut raconter au grand public l’histoire de l’entreprise.
Chaque pierre de la villa transpire l’histoire de Turboméca. Après avoir été le domicile de son fondateur Joseph Szydlowski, puis avoir abrité différents services de l’entreprise, elle accueille, désormais, l’Association des amis du patrimoine historique de Turboméca (AAPHT). Cette installation traduit tout le chemin parcouru.
Une poignée de passionnés a fait naître l’association en 2013 et emmené derrière elle des dizaines d’adhérents. Ils sont aujourd’hui plus de 500 à s’y intéresser. L’entreprise a changé plusieurs fois de noms, mais les pilotes d’hélicoptère du monde entier continuent à prononcer celui de Turboméca, grand spécialiste de turbines aéronautiques.
L’histoire de l’entreprise, de sa création en 1938 en région parisienne à son installation dans le Béarn en 1942, fascine. Le patron fondateur l’a mené avec la puissance de son énergie créatrice. Une époque que l’AAPHT veut raconter au grand public grâce aux documents, maquettes qui lui parviennent aussi bien de l’entreprise que d’anciens salariés.
Des pièces phares
« Il faut, bien sûr, hiérarchiser toutes ces informations qui vont d’un livre des salaires de 1945 à des photographies de sorties ski avec le comité d’entreprise. » Les réunions tous les quinze jours sont bien remplies. Tandis qu’un groupe s’attelle à numériser les documents, un autre s’occupe d’aménagement.
Dans la villa, des pièces phares sont installées au rez-de-chaussée. Le réacteur Pimené sorti des bans en 1959, l’Arriel, l’Astazou, mais aussi de grands calques tirés des planches à dessins. Au premier étage, les travaux vont bon train. Le bureau du patron a retrouvé sa place avec téléphone et calepins. En plus de ces activités, s’ajoute cette année les 80 ans de Turboméca. L’AAPHT, forte de ses 500 membres, participe pleinement à l’événement. Le site Internet présente infos, vidéos et même un quiz.
Le 15 mai, une conférence sera donnée à l’auditorium de la médiathèque André-Labarrère à Pau, à 18 h 30. Charles Claveau, un des piliers de l’AAPHT et excellent conteur, l’animera. Outre les conférences, l’association participe à des salons, édite des documents, publie un bulletin et propose des expositions. L’espace patrimonial situé dans la villa de Joseph Szydlowski sera ouvert au public pour les Journées du patrimoine.
28 hélicoptères militaires seront fournis par Safran au Qatar
Bonne nouvelle pour l'usine de Bordes. Safran vient d'être choisi pour le Qatar pour sa nouvelle flotte de 28 hélicoptères militaires NH90 dont la vente a été annoncée le 14 mars dernier.
Les moteurs RTM322 de Safran Helicopter Engines seront fabriqués à Bordes avant d'être livrés à Airbus Helicopters à Marignane pour l’assemblage de la version de transport tactique (TTH) du NH90, et à Leonardo, sur le site de Venise-Tessera dans le nord de l’Italie, où se déroulera l’assemblage de la version embarquée (NFH).
Safran Helicopter Engines motorise à ce jour 80% de la flotte mondiale de NH90. Le RTM322 est un moteur de 2 100 à 2 600 chevaux (shp), destiné aux hélicoptères militaires de 10 à 15 tonnes. Il intègre des technologies de pointe lui permettant de fonctionner dans des environnements particulièrement exigeants.
« Le RTM322 a de nouveau prouvé qu’il était le meilleur moteur disponible pour le NH90 et les opérateurs de cet hélicoptère en sont très satisfaits. En effet, depuis notre acquisition complète de ce programme, nous avons augmenté la robustesse et l’opérabilité du moteur, avec la mise en
place notamment de procédures de maintenance plus simples et plus efficaces », déclare dans un communiqué Florent Chavauncy, Directeur des Programmes Heavy Helicopter Engine chez Safran Helicopter Engines.
Dans le cadre de cet accord, le Qatar a également commandé 16 hélicoptères monomoteur H125, qui seront utilisés par l’Armed Forces Air Academy. Ces hélicoptères seront équipés de moteur Arriel 2D, également fournis par Safran Helicopter Engines.
Leonardo, l'industriel italien, a déjà choisi l'Aneto.
Safran Helicopter Engines, dont le siège social est à Bordes, a dévoilé au salon Helitech International, à Londres, sa toute nouvelle
famille de moteurs de forte puissance baptisée Aneto. Conçue pour les hélicoptères lourds, cette gamme intègre des technologies de pointe issues des travaux de R&T de Safran Helicopter Engines. La famille Aneto intégrera plusieurs modèles.
Le lancement de la famille Aneto à Helitech est une étape majeure pour le motoriste qui emploie 2500 personnes en Béarn. "C’est l’aboutissement d’un important programme d’acquisition et de maturation de technologies démarré il y a plusieurs années. Aujourd’hui, nous sommes en position de proposer une solution de motorisation compétitive et de nouvelle génération pour le marché des hélicoptères super-medium et lourds, prête pour une entrée en service dès le quatrième trimestre 2018. Nous sommes convaincus qu’Aneto va offrir au marché de nouveaux niveaux de performances conjugués à des coûts d’utilisation réduits» explique Bruno Even, président de Safran Helicopter Engines.
Le premier modèle de cette famille, l’Aneto-1K de 2500 shp, a été sélectionné par l'industriel italien Leonardo pour motoriser l’hélicoptère bimoteur AW189K. Le premier vol de l’Aneto-1K sur cet hélicoptère a eu lieu en mars 2017, et son entrée en service est prévue pour le quatrième trimestre de 2018. La certification de l’Aneto-1K se fera en conformité avec ce calendrier.
Selon Gian Piero Cutillo, Managing Director de Leonardo Helicopters : « Nous sommes heureux que l’AW189K soit la première application de la famille Aneto. Cette nouvelle turbine va offrir à nos clients un haut niveau de performance et va permettre d’étendre la palette des capacités et la polyvalence de cet hélicoptère super-medium. Les opérateurs vont également pouvoir bénéficier de la longue expérience de Safran dans le domaine des hélicoptères ainsi que de son solide réseau de support mondial ».
La famille de moteurs Aneto présente de nombreux avantages, parmi lesquels celui d’être 25 % plus puissant que les moteurs existants de même encombrement, ce qui contribue à accroître les capacités des hélicoptères durant les missions nécessitant plus de puissance comme le transport offshore, la recherche et le sauvetage, la lutte contre incendies, le transport militaire, ainsi que les performances durant les vols en conditions «hot and high » (forte température et haute altitude).
Le démonstrateur technologique Tech 3000 est un élément charnière de la famille Aneto. Il permet à Safran Helicopter Engines de valider des configurations et des technologies rendant possible une réduction de la consommation en carburant de 15 % par rapport aux moteurs de même puissance en service aujourd’hui.
Safran Helicopter Engines baptise traditionnellement ses moteurs avec des noms issus des Pyrénées, qui surplombent son site historique de Bordes. Arriel fait référence à un célèbre pic près de la frontière franco-espagnole, Arrius est le nom d’un lac de haute altitude, tandis que Makila est le nom d’un bâton de marche traditionnel basque. Dernièrement, le nom Arrano a été choisi pour son nouveau moteur d’après l’aigle noir du Pays Basque.
Pour ses nouveaux moteurs de forte puissance, Safran Helicopter Engines a choisi le nom Aneto, le plus haut sommet des montagnes pyrénéennes qui culmine à 3404m. "Ce nom est le reflet de l’engagement de Safran Helicopter Engines à continuellement repousser les limites techniques et atteindre de nouveaux niveaux de performance" explique l'industriel.
Gazelle, Tigre, Puma et Cougar, les hélicoptères engagés au Mali sont mis à rude épreuve et nécessitent des révisions régulières
C’est une terre qu’ils connaissent bien pour y avoir déjà livré bataille. Les hommes du 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) de Pau-Uzein ont repris la direction du Mali aux côtés de leur chef de corps, le lieutenant-colonel Bertrand Gütter. Dimanche, un détachement de 150 soldats a quitté la base béarnaise pour quatre mois.
Un nouveau chef de corps au 5°RHC
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Pas moins de 300 militaires du régiment et une quinzaine d’aéronefs seront engagés dans cet exercice
Le 5e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) engage l’exercice annuel "Vermeille" dès ce mercredi et jusqu’au 1er mai.
L’objectif est de préparer le personnel projeté à son futur emploi sur les théâtres d’opérations extérieures sur lesquels le 5e RHC a vocation à intervenir avant la fin de l’année 2017. Essentiellement en Mauritanie, au Mali, au Burkina Faso, au Niger et au Tchad, dans le cadre de l’opération Barkhane.
Pas moins de 300 militaires du régiment, équipages, mécaniciens, pompiers sauveteurs aéronautiques, contrôleurs aériens, et une quinzaine d’aéronefs seront engagés dans cet exercice qui s’étendra sur les départements des Pyrénées-Atlantiques et du Gers.
Plusieurs unités de l’armée de terre sont ainsi accueillies par le 5e RHC.
Airbus Helicopters développe l’hélicoptère H160, "version civile", à Marignane
En visite sur le site du groupe Airbus Helicopters à Marignane (Bouches-du-Rhône), Jean-Yves le Drian, a annoncé une grosse commande de "160 à 190" appareils de type H160. Le ministre de la Défense a expliqué qu’il compte remplacer les actuels Gazelle, Alouette, et Dauphin. Mais il n’a dévoilé aucun montant.
L’hélicoptère H160, de moyen tonnage, est développé à l’heure actuelle sous sa version "civile". Il a obtenu 68 brevets, notamment pour ses pales courbées qui permettent de diminuer par deux le bruit en vol.
"L’ hélicoptère est un appareil central pour l’avenir et pour notre sécurité" assure le Jean-Yves Le Drian qui passera le message à son successeur. Il a demandé à Airbus une première livraison de ces appareils qui succéderont aux Dauphin, en 2024.
Les livraisons militaires représentent désormais 57% du chiffre d’affaires d’ Airbus Helicopters qui a passé une année 2016 difficile en raison de la baisse de la demande des compagnies pétrolières, avec 353 commandes nettes et 418 livraisons d’appareils. Pour faire face à ce ralentissement, la division avait annoncé en octobre un plan de 582 départs volontaires, répartis sur ses deux sites de Marignane et Paris, en 2017 et 2018.
Airbus Helicopters revendique 47% des parts du marché des hélicoptères civils et parapublics, loin devant ses concurrents italien et américains, Leonardo, Bell et Sikorsky. L’entreprise emploie 9.200 personnes en France dont 8.500 à Marignane où sont regroupés les activités de recherche et développement, les essais, la production et les activités support.
Le 5e RHC comptera, à terme, un bataillon complet de Caïman, soit 24 appareils.
Le programme Caïman, du nom de l’hélicoptère de combat qui équipera les régiments de l’armée de terre (dont le 5e RHC à Pau), se traduira en Béarn par la réalisation d’un investissement de 75 millions d’euros.
Ce chantier doit durer 3 ans sur la base de Pau-Uzein, et les premiers appels d’offres commencent à aboutir. C’est SEG, filiale de Fayat, un groupe bordelais de BTP, qui vient d’enlever le marché concernant la conception, l’aménagement et l’entretien des futures infrastructures. On relèvera que la maîtrise d’ouvrage a, elle aussi, échappé à un acteur des Pyrénées-Atlantiques, puisque c’est Acoba, un bureau d’études de Bègles, qui a été choisi.
Au total, 90 000 m2 de terrains accueilleront les nouvelles installations ou seront réaménagés. 15 000 m2 de bâtiments sont prévus pour accueillir un bataillon complet, soit un état-major tactique ainsi que trois escadrilles de vol et une escadrille de maintenance. A la fin du programme, le régiment béarnais sera doté de 24 appareils.
Les hélicoptères ont effectué des manoeuvres lundi soir
Les engins du 5ème régiment d'hélicoptères de combat basé à Pau ont effectué des manoeuvres lundi soir dans le ciel d'Oloron.
Le régiment précise ce mardi qu'il s'agit d'un exercice dit "régimentaire", effectué chaque année entre le printemps et le début de l'été. En tout, plus d'une dizaine d'hélicoptères ont été mobilisé dans tout le Béarn.
Le colonel Casanova chef de corps du 5°RHC
Au premier plan, sans discontinuer, depuis le début des opérations, il retrouvera même un statut de "régiment leader" lors de sa prochaine projection. Programmée à la rentrée, elle aura lieu sur la bande sahélienne. Concrètement, cela signifie qu’un important détachement de personnels quittera Pau, avec plusieurs appareils de combat, pour un mandat dont la durée a été fixée à quatre mois. Le chef de corps du "5" sera, cette fois, de la partie.
Par ailleurs, la base du quartier de Rose, près de l’aéroport, va accueillir de nouveaux hélicoptères Cougar dès cet été. À terme, et dans le cadre d’un vaste plan de renouvellement de la flotte, deux escadrilles complètes (16 unités) de cet appareil de nouvelle génération seront stationnées en Béarn. L’arrivée de ces Cougar, capables notamment d’emporter davantage d’hommes, vise à remplacer des Puma vieillissants. Mais ces changements d’appareils n’engendreront pas d’arrivées de personnels supplémentaires.
Enfin, le quotidien du 5e RHC a, jusqu’à il y a encore peu, été fortement impacté par les exigences de l’opération Sentinelle, dans l’Hexagone. Le régiment béarnais y a, au fil des missions, dédié jusqu’à 350 militaires.
Le colonel Casanova et un état-major ont, par ailleurs, dirigé durant six semaines un groupement tactique couvrant tout le Grand Est de la région parisienne. Soit 1 500 soldats répartis sur trois départements.
Dimanche, à l'occasion de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945, Gérard Dupuy, adjudant-chef retraité (au centre), au 5e RHC de Pau-Uzein, a été décoré de la croix du combattant pendant la cérémonie au monument aux morts.
Quand les chevaliers du ciel défient la nuit
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Quelques photos supplémentaires en cliquant [ ICI ] .
Pas de panique, si vous habitez dans les environs de Nay : les hélicoptères militaires qui survolent le territoire de la commune et ses alentours sont ceux du 5e régiment d'hélicoptères de combat de Pau, pour un exercice.
Une information qui nous a été confirmée par la brigade de gendarmerie de Nay, qui elle-même a eu la confirmation des militaires.
Pour lire cette interview, cliquer [ ICI ].
L'homme avait pointé un laser contre un hélicoptère du 5e RHC.
Encore une affaire d'illumination au laser en Béarn. Fin janvier déjà, un jeune homme de 20 ans avait été arrêté et poursuivi pour avoir pointé un laser contre le pilote d'un hélicoptère du 5e RHC.
La semaine dernière, re-belotte. Saisie d'une nouvelle plainte du régiment d'hélicoptères de combat de Pau, c'est un quadragénaire qui a été retrouvé à Lembeye, alors qu'il avait pointé un laser de deuxième catégorie vers un hélicoptère PUMA en manoeuvre dans le ciel béarnais, jeudi 4 février vers 19 h 30.
Dès le lendemain, les gendarmes de l'air de Mont-de-Marsan ont retrouvé sa trace et débarqué chez lui. L'homme a reconnu les faits et sera prochainement convoqué en justice.
Face à la recrudescence du phénomène, les gendarmes de l'Air, unité spécialisée dans le domaine aéronautique militaire, rappellent que ces illuminations sont passibles de poursuites pénales, notamment pour "entrave à la navigation ou à la circulation d'un aéronef", et mise en danger d'autrui.
L'hélicoptère Tigre (photo) participait à des séances d’entraînement du 5e RHC basé à Pau
Pas de bobo mais le jeu aurait pu avoir de très graves conséquences. Le week-end dernier, un habitant de Soumoulou, âgé de 20 ans, pointe son rayon laser sur l’habitacle d’un hélicoptère Tigre (photo) participant à des séances d’entraînement du 5e RHC (régiment d’hélicoptères de combat) basé à Pau.
Ce que semble ignorer le jeune homme, c’est que le pilote du Tigre dispose d’instruments qui lui permettent de repérer facilement l’origine du rayon laser qui l’aveugle. Si bien que 24 heures plus tard, les gendarmes de Soumoulou se rendent chez le jeune homme pour l’interpeller. La brigade de gendarmerie aérienne de Mont-de-Marsan a pris le dossier en charge, comme il est de coutume pour ce genre d’affaire.
Devant les forces de l’ordre, le fautif a dit ignorer que de tels actes étaient interdits et qu’il voulait s’amuser avec son laser en pointant l’hélico. Pour l’heure il attend la réponse pénale. Mais le major Carasco, commandant de la brigade des transports aériens à Pau, rappelle que ce petit jeu peut coûter cher : un an de prison pour entrave à la circulation aérienne et trois ans de prison pour mise en danger de la vie d’autrui par manquement aux règles de sécurité.
Mais le major de rassurer : "Depuis que les peines ont été alourdies pour ce genre de faits, il y a beaucoup moins de cas qu’il y a quelques années."
Lire [ ICI ] l'article paru dans la République des Pyrénées
Vous pourrez également visionner quelques clichés de cette manifestation dans l'onglet "Albums Photos" où vous reconnaîtrez les anciens voire très anciens de l'ALAT, à commencer par le président actuel de l'UNC Lescar, Jean-Paul ROUMEAU, et notre président, Claude MAITROT.
Lire [ ICI ] l'article paru dans le journal Sud Ouest.
Le colonel Richou passe le relais au colonel Casanova
Chevalier de la Légion d'honneur, âgé de 42 ans, marié et père de trois enfants, le colonel Jean-André Casanova a pris ses fonctions ce jeudi matin au quartier de Rose, au sein du 5e régiment d'hélicoptères de combat (RHC).
Il a repris le flambeau laissé par le colonel Stéphane Richou qui, lors de la cérémonie officielle, a indiqué aux 1 200 militaires du régiment : "Vous reconnaîtrez désormais pour votre chef le colonel Jean-André Casanova et vous lui obéirez en tout ce qu'il vous commandera".
Jean-André Casanova est né à Paris le 4 janvier 1973. Officier formé à Saint-Cyr, il choisit l'aviation légère et rejoint Dax et le Luc. Membre de nombreuses missions à l'étranger, il a commandé une escadrille de Gazelle à Phalsbourg, en Moselle.
De 2009 à 2011, il a occupé la fonction de chef de bureau "coordination opérations instruction" du 5e RHC à Pau et participe de décembre 2010 à juillet 2011 à l'opération Pamir en Afghanistan en qualité de chef de l'état-major tactique du bataillon d'hélicoptères de la Task Force Lafayette IV.
Jean-André Casanova aura à poursuivre le projet de lancement de la nouvelle plate-forme d'accueil des Caïman, ces hélicoptères nouvelle génération, qui mobiliseront 250 militaires supplémentaires. La phase de dépollution du terrain devrait commencer prochainement.
Un article supplémentaire à lire [ ICI ].
Le ministre, en visite à Pau vendredi dernier à Turbomeca, avait du écourter sa visite à cause de l'attentat en Isère. Il est revenu pour se rendre au 5e RHC lundi 29 juin 2015.
Un nouveau site, en face du 5e RHC, recevra le nouveau né de l’armée : le NH90 (ou Caïman), un hélicoptère destiné à remplacer progressivement le Puma.
Le site fait actuellement l’objet d’une dépollution. Tout devrait être prêt pour accueillir les escadrilles au début de l’année 2018. L’investissement programmé est de l’ordre de 80 millions d’euros.
La députée Martine Lignières-Cassou se joignait à la visite.
"Vous êtes celui que j’ai le plus décoré depuis ma prise de fonction, il y a trois ans", a lancé le ministre aux troupes.
"Mon déplacement à Pau montre mon intérêt à l’égard d’un véritable écosystème qui rassemble à la fois l’industrie avec Turboméca, le 5e RHC et les Forces Spéciales ici".
"Nous sommes en situation de guerre contre la barbarie", a déclaré le ministre. Le Premier ministre Manuel Valls avait parlé de "guerre de civilisation".
Impeccable alignement pour les nouvelles recrues.
Mercredi 3 juin 2015 à Lescar, le 5e Régiment d'hélicoptères de combat (RHC) a organisé, en nocturne, une prise d'armes au pied des remparts de la cité à l'occasion de l'intégration de 15 nouvelles recrues, dont un tiers de jeunes filles. Une émouvante cérémonie pour les nouveaux éléments, dont l'âge varie de 19 à 22 ans et qui finissaient de la sorte leur formation générale initiale de deux mois.
La fourragère du régiment, récompense obtenue il y a deux ans suite à des missions en Afghanistan, leur a été remise des mains de leurs aînés et des représentants des associations patriotiques, notamment l'Amicale des anciens de l'aviation légère de l'armée de terre (Alat).
La der du colonel
Le colonel Stéphane Richou, accueilli par le maire de Lescar, effectuait là sa dernière prise d'armes au milieu de la population, avant de rejoindre un nouveau poste à Villacoublay au commandement de l'Alat. Les nombreux spectateurs ont pu profiter de la présence d'un hélicoptère Gazelle.
Le régiment palois intervient avec les hélicoptères Tigre dans le cadre de l'opération Barkhane
Très sollicité sur les opérations extérieures menées en Afrique par l'armée française, le 5e RHC vient à nouveau d'envoyer un détachement dans le cadre de l'opération Barkhane. Celle-ci est menée, depuis août 2014, sur tous les pays de la bande sahélo-saharienne et s'ajoute à l'opération Serval, pour le compte de laquelle le régiment béarnais sert au Mali depuis maintenant plus de deux ans.
Mardi 12 mai 2015, c'est un détachement d'une centaine d'hommes qui, lors de son départ depuis Uzein, a été salué par le colonel Stéphane Richou, chef de corps. Rappelons que cette opération, menée en partenariat avec cinq pays de la région, vise à lutter contre les groupes terroristes qui sévissent dans cette région. Barkhane regroupe pas moins de 3 000 militaires français, une vingtaine d'hélicoptères venus en partie de Pau, des avions de chasse, une dizaine d'appareils de transport ainsi que des drones.
La cérémonie du 8 mai a réuni la foule au monument aux morts avec de nombreux élus, les autorités militaires, les écoliers de Notre-Dame et l'école municipale de musique. 3 anciens combattants ont été décorés avec de gauche à droite : Jean-Paul Fitamant, insigne officiel de porte-drapeau plus de 5 ans, André Raynaud, médaille de la reconnaissance de la nation agrafe Afrique du Nord, Serge Lefevre, insigne officiel de porte-drapeau plus de 5 ans.
Quelques photos de l'exercice sont à visualisuer [ ICI ] et en plus une vidéo [ ICI ].
Le 5e RHC va, à terme, disposer d'une panoplie complète formée de l'hélicoptère Cougar (à gauche), du Tigre (en haut) et donc du nouvel appareil Caïman, ici au premier plan.
Le 5e RHC va, à terme, disposer d'une panoplie complète formée de l'hélicoptère Cougar (à gauche), du Tigre (en haut) et donc du nouvel appareil Caïman, ici au premier plan.
Cette fois, l’affaire est bien partie. Même avec un peu de retard, l’appel d’offres que vient de lancer, à Bordeaux, l’Etablissement du service d’infrastructure de la défense (Esid) aura un très fort écho en Béarn, comme nous l’écrivions déjà fin 2012.
Cette procédure est le premier acte des futurs et très lourds travaux qui vont intervenir dès le mois de mai sur la base de Pau-Uzein, là où est stationné le 5°RHC. A terme, le régiment béarnais accueillera en son sein deux ou trois nouvelles escadrilles, soit 16 à 24 unités, de l’hélicoptère Caïman, un bijou de technologie (voir Zoom) qui prendra place aux côtés des Tigre.
En chiffre :
75. C’est en millions d’euros, le montant de l’investissement qui sera consenti pour les travaux nécessaires à l’arrivée des nouveaux hélicoptères.
Pour préparer l’arrivée des appareils, synonyme de l’installation de 250 personnels supplémentaires à partir de l’été 2018,90 000 mètrescarrésde terrains seront dotés de nouvelles infrastructures (pistes, parkings….) ou réaménagés afin d’y créer des hangars, bâtiments de vie et autres ateliers, ainsi qu’un simulateur. Coût de l’opération : 75 millions d’euros(sans compter l’achat des appareils).
Lors de l’annonce, le colonel Gout, chef de corps du 5°RHC, avait utilisé une image significative, évoquant « un chantier qui sera chaque jour emprunté par 80 à 100 camions durant près de 3 ans ». Hier, son successeur, le colonel Richou, a un peu plus détaillé cette vaste opération répartie « sur quatre ans » : « En mai vont commencer des opérations préalables, comme la dépollution. Il y aura ensuite deux tranches principales. A savoir, d’abord l’aménagement de l’existant à partir de 2016. Puis début 2017, débuteront les travaux nécessaires à la réalisation du programme NH90 (le Caïman) proprement dit ».
Un changement de dimension.
En bout de chaîne, le régiment béarnais, déjà leader et souvent en première ligne sur les opérations extérieures, changera une nouvelle fois de dimension. Enfin, la réalisation effective de cet investissement confirme que la place militaire paloise sort sans encombres - bien au contraire - de la loi de programmation militaire 2014-2019, pourtant marquée par des coupes budgétaires et autres réduction d’effectifs. Ici, comme on peut le voir, il n’en sera rien. La ligne de crédits dédiés aux programmes d’équipements des armées offre de plus une grosse bouffée d’oxygène à l’économie locale.
Enfin, rappelons que les forces spéciales basées sur le 4°RHFS voisin vont-elles aussi se voir confortées. L’ajout d’un millier d’hommes, au plan national, a été évoqué.
ZOOM.
Le caïman NH90, c’est quoi ?
Déjà soumis à l’expertise de plusieurs régiments français, dont le 4° régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS), basé en Béarn, l’hélicoptère Caïman est produit par NH Industries, une entreprise fédérant plusieurs pays européens et qui comprend Airbus Helicopters . La motorisation de cet hélicoptère (2500 chevaux) est assurée par Turboméca avec le RTM 322, qui est fabriqué à Bordes (64). Doté aussi d’un détecteur d’obstacles, le Caïman peut être armé de deux mitrailleuses et pourra, outre une douzaine d’hommes, embarquer des véhicules légers. D’un coût estimé à partir de 25 millions d’euros, le Caïman - déjà en service dans le sahel - peut voler jusqu’à 300 km/h.
Cet exercice s’inscrit également dans le cadre de la mise en condition opérationnelle des militaires, en prévision des projections prévues cet été pour le 5e RHC. Le régiment se prépare notamment pour les opérations BARKHANE (dans la bande sahélo-saharienne) et SANGARIS (République centrafricaine), où l’aviation légère de l’armée de Terre a démontré toute sa pertinence dans le combat interarmes (missions de reconnaissance, appui feux, soutien maintenance des unités engagées, etc.).
Plusieurs autres unités de l’armée de Terre comme le 8e RPIMa ou le 54e RA, l’armée de l’Air et la Marine nationale prendront également part à cet exercice régimentaire afin de favoriser le travail en milieu interarmes et interarmées.
Le Colonel Richou et le Colonel Gout
Peut-on tout dire quand on appartient à la Grande Muette ? Bien sûr que non. Mais, moyennant certaines précautions, les militaires n'ont aucune interdiction d'écrire. Frédéric Gout, qui jure n'avoir soumis à personne avant parution le texte de son livre « Libérez Tombouctou ! », y a même invité les hommes et femmes qu'il a rencontrés hier, au mess du 5e RHC : « Si vous avez envie d'écrire, faites-le ». Des militaires palois qui pour nombre d'entre eux ont servi sous ses ordres, durant l'opération Serval, au Mali, de janvier à avril 2013.
Entre-temps, le colonel Gout, auquel a succédé Stéphane Richou, l'actuel patron du 5e RHC, est devenu l'assistant spécial (conseiller, NDLR) du président du comité militaire de l'Otan à Bruxelles, actuellement un général danois, bientôt un Tchèque. C'est la première fois que le chef du Groupement aéromobile de la brigade Serval revenait à Pau, hier. Et ce n'était pas sans émotion, l'amitié liant l'ancien et l'actuel chef de corps du « 5e ».
La mort en opération du lieutenant pilote des forces spéciales, Damien Boiteux, vient très vite dans le récit ; l'annonce du décès à sa compagne, l'adjudant-chef Valérie V., qui servait directement sous les ordres du colonel Gout, en est l'épisode le plus poignant. « Je n'aurais pas écrit ce livre sans l'accord de Valérie », dit l'auteur. Frédéric Gout eut pour rôle de projeter une vingtaine d'hélicoptères en plein désert, dans le cadre de la mission qui consistait à libérer le Mali des djihadistes d'Aqmi. « L'enjeu, c'était d'être capable de tenir le rythme. Or l'ennemi s'est dérobé et il a fallu lui courir après, d'où un défi logistique. »
Non, le colonel Gout ne dit pas tout : « Je ne parle pas des forces spéciales et des problèmes que nous avons rencontrés avec elles. Parce que je ne peux pas. »
Il lui a fallu un an pour rédiger ce « Journal de guerre au Mali », à partir de notes personnelles recoupées avec le journal de marche du régiment. Le troisième éditeur, Tallandier, a été le bon.
Le colonel Gout a écrit ce récit pour témoigner, dit-il : « Assez rapidement, je me suis aperçu qu'on vivait une histoire étonnante. […] J'ai aussi une pensée pour tous ceux qui ont été blessés - et blessés au sens large : la blessure psychologique existe - ; pour ceux qui ne sont plus les mêmes parce qu'ils sont allés là-bas ».
C'était il y a deux ans à peine. Cependant, les attentats de janvier ont follement accéléré la relégation de l'opération Serval dans les mémoires. S'il a connu depuis trois affectations différentes, Frédéric Gout n'a pas oublié cette subite escalade de janvier2013. C'était la première fois que l'unité paloise était projetée en premier. «Je me souviens vous avoir dit en plaisantant : on finira à Tombouctou. Quand on voit la façon dont ça s'est passé, on s'aperçoit qu'on a vécu quelque chose d'extraordinaire».
« Libérez Tombouctou ! », Journal de guerre au Mali, février 2015, Tallandier, 256 pages, 18,90 €.
Le Colonel Gout
Le colonel Frédéric Gout a commandé le 5e régiment d'hélicoptères de combat (RHC) et participé à l'opération Serval au Mali début 2013. Aujourd'hui, mercredi 3 avril 2015, à 15 heures au Parvis, il dédicacera l'ouvrage qu'il a rédigé sur ce conflit.
Vous appartenez à la grande muette. Qu'est-ce qui vous a décidé à écrire ce livre ?
Nous avons vécu une histoire extraordinaire au Mali. Elle a commencé de manière tragique, avec la mort du lieutenant Damien Boiteux des Forces spéciales. Nous avons traversé tout ce pays, grand comme trois fois la France, afin de pourchasser les jihadistes. Il y avait une vraie histoire à raconter.
Avez-vous tout dit ?
Non bien entendu. Il m'est impossible de révéler des informations qui sont aujourd'hui encore classées "secret défense". Cela permet quand même de raconter 95 % de ce que j'ai vécu. Je ne me suis pas censuré et je n'ai pas été relu par les autorités militaires. Je n'ai rien caché, en me disant "surtout il ne faut pas parler de cela".
Quand on est le patron du 5e qu'est-ce qu'on redoute le plus ?
Clairement, c'est la perte de ses hommes : cela passe avant tout. J'étais persuadé que la vie des hommes serait engagée à un moment ou à un autre, ce qui a été le cas pour d'autres unités.
Quand de telles nouvelles tombent, comment fait-on face à son régiment ?
Dans cette aventure, le 5e RHC a eu la chance de ne pas perdre d'hommes. Mais quand on doit annoncer ce genre de nouvelle, on le fait le plus humainement possible. Ce sont des moments toujours très compliqués à vivre. J'en parle dans le livre.
La France est-elle un pays en guerre ?
C'est une bonne question… La France est engagée dans une opération militaire au Sahel. On est passé d'une opération limitée au Mali, à des engagements qui se sont étendus à cinq pays. La France s'y trouve en appui des armées locales dans des zones qui, au niveau international sont considérées comme des zones d'instabilité.
Frédéric Gout, "Libérez Tombouctou, Journal de guerre au Mali", éditions Tallandier.
Ceux qui l'ont rencontré, en particulier au Mali, espéraient voir le colonel Pierre Verborg, raconter ses OPEX.
C'est désormais chose faite avec la parution prochaine (le 2 avril 2015) des carnets de guerre (Côte d'Ivoire, Libye, Mali) de cet officier fougueux et atypique.
On attend un ouvrage avec les mêmes qualités.
Envoyez les hélicos (228 pages, 18,90€) est publié au Rocher.
Jean-Paul ROUMEAU et Roland Fouques
C'est à l'occasion de l'assemblée générale de l'Union Nationale des Combattants que le président en place depuis 2010 Roland Fouques, photo à droite, a annoncé qu'il souhaitait arrêter cette fonction, "à 85 ans, j'ai une santé un peu plus fragile et je dois bientôt me faire opérer, il est temps de passer la main". Passer la main à Jean-Paul Roumeau, photo à gauche, un homme déjà bien connu de l'association puisqu'il en a été le président de 2005 à 2010. Ce retour aux sources se veut avant tout "un travail dans la continuité pour maintenir le dynamisme de la section de Lescar". Le nouveau président a fixé 2 grands objectifs "perpétuer le devoir de mémoire en étant toujours plus nombreux lors des cérémonies et pas seulement le 11 novembre et renforcer la cohésion de l'association en allant à la rencontre de ceux qui ont du mal à se déplacer". Mais sa 1ère grande mission sera de mener à bien l'organisation du congrès départemental de l'UNC qui aura lieu à Lescar le 4 octobre prochain. A l'issue de l'assemblée, le maire Christian Laine a remis à Roland Fouques, le président sortant, la médaille de la ville et ce dernier a confirmé son implication dans l'association puisqu'il reste maître de cérémonie pour la commune de Lescar.
Ce devait être initialement en présence du ministre de la Défense nationale, Jean-Yves Le Drian. Les sanglants événements de la semaine passée en ont décidé autrement, mais le ministre reviendra à Pau, à une date qui n'est pas encore fixée…
En attendant, le quartier du 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales qui n'était jusqu'alors pas dénommé a été baptisé, hier soir. Du nom du chef de bataillon Damien Boiteux. Tué au Mali, le 10 janvier 2013, au début de l'opération Serval, par un missile islamiste tiré sur l'hélicoptère Gazelle qu'il pilotait. L'officier avait pour mission de neutraliser une colonne de véhicules, en appui de défense de l'armée malienne.
Le lieutenant Boiteux, qui demeurait à Caubios-Loos, avait intégré en 2007, à Pau, le détachement d'appui des opérations spéciales. Deux ans avant que celui-ci ne devienne le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales.
« Deux ans après sa mort au combat, nous sommes là pour l'honorer », a dit le général de division de La Motte, commandant l'ALAT (Aviation de l'armée de terre), durant la prise d'armes. « Ce baptême marque une nouvelle étape de l'enracinement du 4e RHFS à Pau ».
Les parents, la compagne du lieutenant pilote disparu, elle-même adjudant-chef au sein de ce même régiment où elle tient la fonction de chancelier, ainsi que le fils de celle-ci, ont assisté à la prise d'armes qui s'est tenue dans l'enceinte du casernement.
Étaient réunis le général Pierre Liot de Nortbecourt, patron de la Brigade des forces spéciales terre (BFST) elle-même basée à Pau sur le même site, et les colonels Étienne Hoff, commandant le 4e RHFS, et Stéphane Richou, commandant le 5e RHC (Régiment d'hélicoptères de combat).
Le chef de bataillon Boiteux a été le premier mort de l'opération Serval. Depuis, le régiment qui compte autour de 500 éléments a déploré le 29 novembre dernier sa seconde victime, en la personne du major Bazza, tué au Burkina Faso dans le cadre de l'opération Barkhane.
Damien Boiteux était donc aux commandes d'une Gazelle quand il a trouvé la mort, raison pour laquelle un hélico de ce type décoré d'un bouquet de fleurs trônait sur l'emplacement près duquel a été dévoilée la plaque éponyme « quartier chef de bataillon Boiteux ».
La Gazelle est l'hélico employé dans le plus grand nombre de situations difficiles, 60 % des opérations des forces spéciales ayant lieu de nuit
« Son action a été déterminante pour stopper l'ennemi […] Vous qui pénétrez tous les jours dans ce quartier, vous pouvez être fiers de son nom de baptême », a dit le général de la Motte aux hommes qui présentaient les armes. La cérémonie, à laquelle assistaient Josy Poueyto, première adjointe au maire de Pau, le maire de Lescar Christian Laine et Christiane Mariette, vice-présidente du Conseil général, était rehaussée de la présence de la musique de la 11e Brigade parachutiste de Toulouse.